Personne n’a choisi de faire perdurer la crise actuelle, mais c’est peut-être l’occasion de réviser nos orientations économiques, et de faire en sorte que cette transition devienne un tournant pour le pilotage de notre devenir économique.
D’un côté, on reconnaît que l’économie vit sous perfusion avec plus de 70% d’aides extérieures dans le financement de notre budget, de l’autre, on doit reconnaître que, sans vouloir être cynique, la cure d’amaigrissement forcée que nous vivons depuis vingt mois, a obligé bon nombre d’entreprises et de ménages à rationaliser et à mieux gérer leurs priorités. Tout ceci pour dire qu’à l’instar de certains courants d’idées actuels, il est temps de penser autrement que par les aides extérieures, surtout si on regarde l’avenir.